Iran Focus, 11 mars 2009 Le Vice-président irakien Tareq al-Hachemi, du Parti islamique irakien, a déclaré dans un communiqué que Rafsandjani n’était pas le bienvenu en Irak, fustigeant l’ingérence du régime iranien.
« Cette ingérence a nui à la sécurité et la situation politique, en conduisant le pays au bord de la guerre civile », a-t-il dit.
« Le développement positif des relations entre les deux pays, exige le respect des affaires intérieures de l’Irak – que cesse l’ingérence, comme le soutien aux milices et le transfert d’armes et de drogues par notre frontière commune. »
Rafsandjani a été président du régime de l’Iran de 1989 à 1997 et dirige actuellement le puissant conseil de discernement des intérêts de lEtat.
En septembre dernier, la présidente argentine Cristina Fernandez, dans son discours à l’Assemblée générale des Nations unies, a appelé au procès de six responsables du régime iranien, dont Hachemi Rafsandjani, recherchés pour leur rôle dans l’attentat à la bombe contre le centre juif de Buenos Aires (Amia) le 18 juillet 1994. Elle les a appelés à se livrer à la justice argentine pour être jugés.
Après 13 ans d’enquête, l’Assemblée générale d’Interpol en novembre 2007 a publié des notices rouges contre un certain nombre de responsables du régime dont l’ancien ministre du Renseignement, Ali Fallahian et lancien commandant du Corps des gardes de la révolution, Mohsen Rezai, qui ont accompagné Rafsandjani en Irak.