Iran Focus : De nombreuses femmes arrêtées durant le vague de protestation à lélection de Mahmoud Ahmadinejad, seraient soumis à la torture et à des pressions extrêmes dans les prisons iraniennes. Selon les informations parvenues à Iran Focus, certaines dentre elles se trouvent à la section 209 de la prison dEvine, réservée aux prisonniers politiques sous interrogations. Les femmes sont en si grand nombre quelles sont souvent internées à quatre dans une cellule individuel, dont la dimension ne dépasse pas les 3m².
Ces cellules sont dépourvues de système daération, ce qui conduit à des conditions insupportables dans la chaleur extrême de lété. Les prisonnières sévanouissent en raison de manque doxygène, dautres souffrent de maux de tête aigue et de vomissement. Pour accroître la pression sur les prisonnières on leur interdit dutiliser les toilettes plus de 3 fois en 24 heures. Ces conditions extrêmes imposées par les interrogateurs du ministère du Renseignement a causé de nombreuses complications de santé pour les femmes, notamment au niveau des reins, de la vessie et du système digestive. De nombreuses prisonnières souffrent de problèmes de santé sérieuses, mais laccès aux soins leurs est refusé.
Suite aux vives protestations des prisonnières politiques, les autorités ont accepté daugmenter la fréquence de lutilisation des toilettes de 3 à 4 fois par jours ; mais en pratique ils ne respectent leur engagement sous prétexte du nombre élevé des détenues.
Les jeunes filles sont particulièrement ciblée par la cruauté des tortionnaires qui leurs affligent des pressions physiques et psychologiques énormes. On leur profère des accusations de vices morale en affirmant quil faut en faire des exemples pour les autres afin quelles nosent plus saventurer dans les manifestations.
Daprès les témoignages parvenus à Iran Focus, les tortionnaires menacent les prisonnières politiques plus ancienne de la section 209 dEvine de représailles si elles osent communiquer à leurs proches les informations relatives aux conditions de nouvelles détenues.
Mahsa Naderi, 19 ans, malgré sa condamnation à un an de prison, est maintenue avec trois autres détenues dans une cellule individuelle. Elle est extrêmement malade, mais on empêche sont transfère vers un autre centres de détentions.
Fatemeh Ziaï, 52 ans, souffre de sclérose en plâtre aigue et est enfermée à une cellule individuelle en compagnie d’autres détenues. Les bourreaux lui auraient dit que « tu nes pas supposé de sortir vivant de cette prison, si tu meurs, tu nous auras débarrassé dun fardeau de plus ».
Chiva Nazar-Ahari, militante féministe est incarcérée depuis 58 jour à Evine. Ses parents nont toujours pas réussi à visiter leur fille et nont pas idée de sa condition. Elle serait dans une cellule individuelle avec 2 autres personnes, dont Madame Bani-Yaghoub, une militante féministe renommée.
Mesdames Azmoudeh, Babakhani et Atefeh Nabavi, aux nombres des autres prisonnières arrêtées par les agents du renseignement, survivent dans des conditions extrême de la section 209. Cette dernière a récemment prit part à la parodie de procès organisée par le régime clérical.