Par Pooya Stone
Le 17 avril, de nombreux Iraniens ont été choqués en voyant des images montrant l’élimination de millions de poussins. Les enfants de personnes pauvres regardaient la vidéo avec regret. Ces poulets pouvaient nourrir de nombreux citoyens dans le besoin aujourd’hui en Iran.
«Les prix du poulet ont récemment baissé. Sur le marché des aliments pour volailles les prix du grains a augmenté et a rendu les éleveurs incapables de continuer », a déclaré un citoyen.
Ce problème a finalement entraîné l’élimination de millions de poussins qui n’avaient qu’un jour. Par conséquent, les commerçants liés au gouvernement ont à nouveau augmenté les prix, notamment Javad Modallal, un allié du guide suprême Ali Khamenei.
Cependant, selon le vice-ministre de l’Agriculture Morteza Rezaei, l’élimination a eu lieu dans le but de dissuader de faire baisser le prix du poulet. On enterre les poussins vivants alors que des navires chargés de graines d’oiseaux sont dans les quais, mais les autorités refusent de les décharger, selon le chef de l’association avicole.
Urmia, northwest #Iran – Owner of a chicken farm places his chicks outside the West Azerbaijan Province governor’s building, saying the state provides no food for his chicks & he is giving them out for free. pic.twitter.com/CVaFUtMLU3
— People’s Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK) (@Mojahedineng) April 20, 2020
Maryam Radjavi, du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a qualifié cet acte répugnant de crime contre des millions de personnes souffrant de la faim dans le pays. « Le régime des mollahs en #Iran étend désormais le massacre à des #poussins affamés, qu’il fait massivement enterrer vivants. C’est impardonnable. Cela montre la cruauté sans limite des mollahs qui massacrent la nature et la population, livrée à présent à l’abattoir du #Covid19. Le régime en #Iran est un exterminateur de générations & de l’économie. Comment répond-il à «l’armée des affamés» en enterrant vivant 16 millions de poussins, alors que des navires de grains sont amarrés aux ports et que « tant de gens ne se nourrissent que de pain et d’eau »?», a tweeté Mme Rajavi le 19 avril.
Modallal est l’un des milliardaires célèbres en Iran. Lui et ses deux fils, Saman et Peyman, ont monopolisé une grande partie de l’économie du pays. Ils détiennent une part importante dans différents secteurs industriels comme l’huile végétale, le ciment, l’eau minérale, le thé et la fonte du fer et de l’acier.
Ils ont également des activités dans le marché boursier en plus de recevoir environ 5 milliards de dollars du gouvernement par le taux de change officiel pour l’importation de «cargaisons essentielles».
Dans la province de Kermanshah, dans l’ouest de l’Iran, plusieurs grandes usines, dont du ciment Saman, de l’huile de Nazgol, du bétail de volaille Nazgol et de l’eau minérale, ont été placé toutes sous la coupe des Modallals.
Les Modallals ont également 200 camions, 120 chargeurs frontaux et de l’équipement minéral. Le sultan iranien du plastique Abdollah Sokhan-Sanj était l’un des actionnaires de Modallal. Il est décédé des coronavirus en mars. Les investissements de Modallals sont fortement soutenus par Makarem Shirazi.
Modallal poursuit également les objectifs de Khamenei dans sa ville natale, Kermanshah, ce qui l’a rapproché de la personne la plus puissante du régime théocratique. Modallal et Sokhan-Sanj ont commis de nombreux crimes à Kermanshah, dans la ville de Mashhad et sur l’île de Kish. Leur spéculation foncière et leur corruption morale ont provoqué la colère du public.