AFP: Le groupe pétrolier italien ENI a confirmé vendredi qu’il quitterait l’Iran une fois ses contrats commerciaux actuels conclus, selon un porte-parole qui n’était toutefois pas en mesure d’indiquer une date.
« ENI partira d’Iran à la conclusion de ses contrats commerciaux », a indiqué le porte-parole du groupe italien à l’AFP, sans pouvoir donner de date précise.
Le département d’Etat américain a annoncé jeudi qu’ENI, le français Total, l’anglo-néerlandais Shell et le norvégien Statoil s’étaient engagés à se retirer d’Iran, se mettant ainsi à l’abri de sanctions des Etats-Unis qui accusent l’Iran de financer son programme nucléaire avec les revenus de son secteur énergétique.
Ces quatre géants pétroliers ont promis de « liquider leurs investissements » et de renoncer à « toute nouvelle activité dans le secteur de l’énergie en Iran », a déclaré James Steinberg, le numéro deux de la diplomatie américaine.
ENI est présent en Iran sur le gisement pétrolier Darquain et sur le gisement gazier South Pars. Concrètement, le groupe attend d’avoir remboursé ses investissements grâce à la production effectuée sur ces gisements avant de quitter le pays.
La production d’ENI en Iran s’est élevée à 35.000 barils équivalent pétrole par jour en 2009, soit environ 2% de la production totale du groupe.
ENI est détenu à 30% par l’Etat italien.