
Après les terribles attentats meurtriers du 13 novembre à Paris, les régimes syrien et iranien présentent la France comme le pays ayant suscité ce carnage à Bataclan et dans les autres lieux de la capitale ! Une vieille habitude des régimes criminels à faire porter le chapeau sur la victime.
Dans un interview accordé à la presse française, Bachar Assad demandait à François Hollande de revoir ses positions et reproche à la France de n’avoir pas tiré les leçons des attentats de janvier contre Charlie Hebdo. L’objectif recherché est d’influer sur la stratégie de la France contre Daech et en faveur des rebelles. Bachar Assad et son allié iranien se sont toujours servis de Daech comme un instrument pour combattre les rebelles modérés.
L’apparition d’une caricature dans la presse iranienne est très révélatrice de l’arrière-pensée iranienne, au-delà des messages officiels et protocolaires de condoléances publiés à l’occasion. Le site de l’agence Tasnim, appartenant à la force Qods des Gardiens de la Révolution iranienne, va dans le même sens que le dictateur syrien. Tasnim publit une caricature dont le titre est : « le terrorisme auto-fabriqué » (sous-entendu par la France). Le dessin montre le Président François Hollande, tentant de fermer les portes de la France à Daech représenté en chien et dont la laisse est au poignet du Président français ! Sur la légende on peut lire : « une série d’explosion et de tirs la nuit dernière à Paris ont fait au moins 153 tués.».
Les mises en garde déguisées de Bachar Assad et des Gardiens de la Révolution iraniens ressemblent étrangement à la menace (rapporté par des témoins) lancée vendredi soir par un des terroristes assassins : « C’est la faute à votre président, il n’a pas à intervenir en Syrie ». Etonnante ressemblance entre ces discours de Daech, de Bachar Assad et du régime iranien !