Le terrorisme est entremêlé avec l’existence même du régime iranien, et est l’un des piliers de sa survie
Quarante organes de presse contrôlés par l’Etat iranien ont financé l’énorme récompense qui serait reversée à l’assassin potentiel de l’auteur britannique Salman Rushdie.
Les médias d’Etat du régime iranien ont fait savoir le 15 février que 40 organes de presse contrôlés par l’Etat ont mis à prix la tête de l’auteur britannique Salman Rushdie pour 600 000 dollars (543 000 euros). L’annonce a été faite de manière à coïncider avec l’anniversaire de la fatwa publiée contre Salman Rushdie en 1989 par l’ayatollah Khomeini, le fondateur de la République islamique.
Mansour Amini, le président de la Saraj Cyberspace Organization, qui a contribué à cette mise à prix à hauteur de 500 millions de rials (soit environ 15 000 euros), a annoncé les noms des organes de presse qui ont participé au financement.
L’agence de presse de l’Etat Fars News, proche des Pasdaran (les Gardiens de la révolution, organisation paramilitaire placée sur la liste officielle des organisations terroristes des Etats-Unis), fait partie des principaux contributeurs. Mansour Amini a affirmé que Fars avait donné un milliard de rials, c’est-à-dire près de 27 000 euros. Tehran Press News a alloué 300 millions de rials (9 000 euros), et Le Siège de défense de la vertu 500 millions (15 000 euros) pour l’assassinat potentiel de Salman Rushdie.