Iran Focus – Le 27 avril, l’hôpital al-Qods d’Alep a été touché par des frappes aériennes tuant plus de 50 employés et des patients. L’installation service de 34 lits des Médecins Sans Frontières (MSF) a été détruite. Les salles d’urgence, les unités de soins intensifs, les blocs opératoires, et le centre de référence principal de pédiatrie étaient en ruines.
Des huit docteurs qui travaillaient dans l’hôpital 2 ont été tués, y compris le Dr Muhammad Maaz, dont la 4ème chaîne britannique a dit qu’il était le seul pédiatre restant de la ville. Presque 60% des hôpitaux en Syrie sont soit complètement hors service ou fonctionnent au ralenti.
L’Organisation Mondiale de la Santé a rapporté en septembre 2015 que 654 docteurs ont été tués en cinq années de guerre. Deux jours après qu’al-Qods a été frappé un autre hôpital a été la cible d’autres frappes. Le cessez-le-feu ne tient plus à Alep. Au moins 200 personnes sont mortes dans la ville la semaine dernière. Les bombardements ont tué 123 civiles dans les parties occupées par les rebelles et 71 personnes dans des attaques rebelles sur les parties occupées par le gouvernement.
Maryam Radjavi, présidente-élue du Conseil National de Résistance d’Iran (CNRI), a traité les bombardements de “crime de guerre” et fortement déploré les morts. Réitérant la complicité d’Iran dans les attaques, Radjavi a ajouté que le Guide de la Syrie Bassar Assad recevait du renfort de la part du gouvernement iranien via le Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI), le Hezbollah et des mercenaires étrangers en provenance de l’Afghanistan et du Pakistan.
Les attaques sur les installations médicales et les civiles deviennent une norme dangereuse, et la réponse de la communauté internationale est paralytique. En 2015, 75 installations MSF ont été la cible de 106 bombardements et de tirs d’obus similaires à ceux qui ont frappés al-Qods.
‘‘La récente attaque sur l’hôpital al-Qods aidé par le Comité International de la Croix Rouge (CICR) est inacceptable et malheureusement ce n’est pas la première fois que les services médicaux de sauvetage ont été frappés’’, a dit Marianne Gasser, présidente de la mission Syrie du Comité International de la Croix Rouge.
‘‘Nous exhortons toutes les parties à épargner les civiles. N’attaquez pas les hôpitaux, n’utilisez pas des armes qui causent des dégâts généralisés. Autrement, Alep sombrera dans la catastrophe humanitaire »
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