Sur les trois dernières années, l’Arabie Saoudite a arrêté 32 espions qui ont eu des liens avec les services de renseignements iraniens. Parmi ceux qui ont été arrêtés, 30 étaient saoudiens, un était iranien et un autre était afghan ; selon des informations du quotidien saoudien, Okaz.
Les espions font actuellement face à la justice, a récemment renchéri le procureur de la République en présentant les preuves rassemblées contre les suspects.
Les suspects auraient piraté les ordinateurs du gouvernement saoudien afin d’obtenir des informations d’ordre sécuritaire et économique.
Ils se sont également rendus en Iran et au Liban pour apprendre des techniques d’espionnage telles que la rédaction de messages codés.
Les principales charges comprennent la formation d’une cellule d’espionnage, la collaboration avec le ministère du Renseignement du régime iranien, la rencontre avec Ali Khamenei, Guide Suprême du régime iranien, et la fourniture d’informations secrètes et sensibles relatives à la sécurité nationale et militaire de l’Arabie Saoudite à ses ennemis.
Ils sont également accusés de :
• sabotage d’intérêts économiques en Arabie Saoudite
• trouble de la paix sociale et de l’ordre public
• diffusion du chaos
• falsification de documents
• incitation aux conflits sectaires
• corruption
• possession d’armes
• soutien aux émeutes et manifestations
• perpétrer des actes hostiles contre le royaume.
Ils sont également jugés pour haute trahison et tentative de recrutement d’employés d’agence étatique pour espionner pour le compte des services de Renseignement iraniens.