Lorsque le bateau a refusé de s’arrêter, les garde-côtes l’ont intercepté et il était rempli de prisonniers évadés.
Neuf des prisonniers à bord ont été condamnés à des peines de prison comprises entre 10 et 25 ans ; un passager était recherché par la police. Les représentants du Bahreïn ont également arrêté le capitaine du bateau et son assistant.
Les planificateurs de l’opération se sont avérés être Sadiq Makki Jasem et Sadiq Al Hayki qui ont été respectivement condamnés à 10 ans d’emprisonnement et à la prison à vie ; tous les deux sont actuellement des fugitifs en Iran.
Le Bahreïn a confisqué les cartes d’identité, l’argent, les téléphones portables et les avoirs personnels de ceux qui ont été arrêtés, en plus d’une énorme quantité de pétrole.
Cette tentative de passage clandestin déjouée a relancé les efforts visant à remettre en prison les autres prisonniers qui se sont évadés cette nuit.
Sur 17 détenus ; six sont toujours absents depuis dimanche, mais le ministre de l’Intérieur, Cheikh Rashid Bin Abdullah Al Khalifa, a salué les efforts de la population dans l’aide qu’elle apporte pour que l’on retrouve les prisonniers.
Il a également mis en garde contre le fait d’aider les prisonniers en citant l’article 255 de la loi du code pénal : « toute personne qui, soit personnellement ou par l’intermédiaire d’une autre, fournit un refuge à un prévenu accusé de crime grave ou de délit punissable d’emprisonnement ou contre qui un mandat d’arrêt a été émis, ou contre qui une peine capitale ou une sanction impliquant une privation de liberté a été prononcée et toute personne en ayant eu connaissance, sera passible de peines d’emprisonnement ou d’amende. »