Avec l’agence DPA – Les Allemands le prenaient pour un opposant. Il a profité de leur confiance et a donné des informations à l’Iran. Un Iranien a espionné des Allemands pour les services secrets iraniens pendant des mois. La Cour de Berlin a prononcé mardi une peine d’emprisonnement de deux ans et quatre mois contre lui. Le jeune homme de 32 ans a confessé qu’il était coupable d’activités d’espionnage.
Il a déclaré pendant son jugement qu’il avait transmis des informations sur les groupes d’opposition iraniens et leurs membres et qu’il avait perçu un salaire d’agent en retour – environ 22 000 euros en 2015.
Le juge a déclaré que l’accusé avait été recruté après son départ d’un mouvement d’opposition en 2012 par le VEVAK, les services secrets iraniens. Quelques mois plus tard, il est venu en Allemagne. Il a espionné les mouvements d’opposition, en particulier l’organisation des moudjahidines du peuple d’Iran (MEK) et le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI).
L’Iranien, qui a vécu dernièrement à Cologne, a été arrêté en octobre 2015. Pendant le procès, il a largement résisté. Le juge a justifié dans la sentence que l’accusé avait abusé de la confiance de nos compatriotes et passé beaucoup d’informations. « Il a agi pour obtenir une source de revenus. » Selon l’acte d’accusation, l’homme de 32 ans avait reçu un total de 28 600 euros à partir de 2013 de la part des services secrets iraniens.
Le Conseil national de la Résistance iranienne se félicite de la condamnation
La représentation allemande du Conseil national de la Résistance iranienne se félicite de la condamnation. Un communiqué a fait savoir que la poursuite des informateurs du régime iranien en Allemagne était une condition préalable à la sécurité des dirigeants de l’opposition, les membres et sympathisants de la Résistance iranienne.
Le procureur général a plaidé six semaines pour traiter une peine de trois ans. La défense a demandé une condamnation avec sursis. La procédure contre un coaccusé de 33 ans a déjà été présentée devant la Cour.