Le chef de la prière du vendredi de Téhéran, Movahedi Kermani, un religieux de haut rang proche du Guide Suprême iranien, a décrit la prochaine élection présidentielle en Iran comme une étape très décisive pour le sort du régime
Kermani a par ailleurs exhorté l’ancien président des mollahs, Mahmoud Ahmadinejad, de ne pas créer d’agitation après avoir été disqualifié par le Conseil des gardiens Constitution, un organe responsable de la validité des candidatures.
Kermani a également fait par de la crainte du régime au sujet de la nouvelle administration américaine. « Cet homme qui est arrivé au pouvoir (Trump), a annoncé dès son premier jour qu’il n’a rien à faire avec les autre pays. Or, quelques jours plus tard nous assistons à la façon dont il a tiré des missiles sur la Syrie », a-t-il déclaré. « Nous devons nous rendre compte que si les États-Unis décèlent la moindre faiblesse dans notre pays, ils essaieront de le détruire. »
De son coté, Ahmad Alamalhoda, l’influent imam de la prière du vendredi de Machhad, a menacé ceux qui proteste contre les décisions du Conseil des gardiens de la Constitution, déclarant qu’ils méritent la peine est la mort, conformément à un ordre émis par le fondateur du régime des mollahs, le sinistre Rouhollah Khomeiny. « Le monde considère ces élections comme son plus grand défi et cherche à renverser cette institution, » a-t-il ajouté.