Une affiliation qu’Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a reconnue publiquement. « Ceci constitue une menace majeure pour la sécurité du Liban et du Moyen-Orient. Des mesures pratiques devaient être trouvées pour contrer le Hezbollah avant que l’Iran ne l’utilise pour mettre le feu à poudrière du Moyen-Orient ».
La démission de Saad Hariri
Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, qui a récemment démissionné, a évoqué lors d’une conférence choquante à Riyad ses craintes concernant les complots du régime iranien et du Hezbollah qui auraient essayé de l’assassiner comme ils l’ont fait pour son père en 2005.
Le président libanais, Michel Aoun, a déclaré que M. Hariri était détenu en Arabie Saoudite contre sa volonté et qu’on l’avait obligé à démissionner à cause d’une soi-disant indulgence envers le Hezbollah. Et il refuse d’accepter sa démission jusqu’à ce qu’il retourne au Liban.
L’Arabie Saoudite et S. Hariri ont tous deux réfuté ces accusations. Jubeir a déclaré que Saad Hariri était libre d’aller et venir, mais qu’il craignait que son retour au Liban soit synonyme de son meurtre par l’Iran et le Hezbollah.
Jean-Yves Le Drian a affirmé que la France était inquiète vis-à-vis de la stabilité au Liban et avait salué l’engagement de l’Arabie Saoudite dans ce sens. La réunion entre Jubeir et Le Drian portait également sur le problème croissant de l’ingérence iranienne au Moyen-Orient, le combat contre le terrorisme et la crise au Liban.
M. Le Drian a affirmé que la France était très préoccupée par la domination régionale et l’ingérence de l’Iran. Jubeir a remercié le gouvernement français pour sa condamnation du programme de missiles balistiques iranien. Alors qu’un missile venait d’être lancé sur la capitale Saoudienne le 4 novembre, tirée par les houtites au Yémen, milices islamiste affiliée au régime iranien.