Mohammad Bagheri, chef des forces armées du régime iranien, a rendu une visite en Syrie au mois d’octobre, au cours duquel Bagheri a rencontré le dictateur syrien Bachar el-Assad et son ministre de la Défense.
Selon un communiqué du Conseil National de la Résistance iranienne, lors de ce voyage, sous la supervision directe de Khamenei, le Guide suprême des mollahs, un accord militaire officiel avec le gouvernement de Bachar el-Assad a été signé pour l’expansion de la présence des pasdaran en Syrie et la création d’une justification internationale et légale à cette présence.
Un accord conclu pendant ce voyage a été la création de nouvelles usines d’armement et la reconstruction de certaines usines d’armement de Bachar el-Assad par les pasdaran en Syrie. En outre, Bagheri a promis d’accélérer la livraison des armes dont l’armée d’Assad a besoin.
Un autre accord signé entre Bagheri et le gouvernement syrien prévoit de rembourser les frais militaires engagés par le régime des mollahs dans la guerre syrienne.
L’intervention du régime en Syrie s’intensifie à un moment où la Troisième Commission des Nations Unies a adopté, le 16 novembre 2017, une résolution demandant le retrait de Syrie de « la Force Qods, affiliée aux Gardiens de la révolution (pasdaran) et des milices comme le Hezbollah ».
Comme l’a affirmé à plusieurs reprises la Résistance iranienne, le seul moyen d’instaurer la paix et la tranquillité dans la région et de mettre fin à la crise syrienne est d’expulser le régime des mollahs de la région et d’expulser les pasdaran et les mercenaires militants de l’Irak, de la Syrie et du Yémen, et d’empêcher le transfert des forces et des armes du régime des mollahs vers ces pays.