Lorsque le Premier ministre libanais Saad Hariri a démissionné plus tôt en novembre, il a souligné que sa décision était liée à la crainte d’un complot pour l’assassiner organisé par le régime iranien et le le Hezbollah un groupe terroriste contrôlé par Téhéran.
Sous la direction directe du régime iranien il a déjà assassiné l’ancien Premier ministre Rafik Hariri et des douzaines d’autres personnalités politiques. Il mène également des activités terroristes dans le monde et soutient des milices extremistes.
Une des preuves les plus flagrantes du terrorisme du Hezbollah est son implication dans la « cellule Abdali » au Koweït, où il a essayé de renverser son gouvernement par le terrorisme.
Le régime iranien utilise le Liban pour diriger sa guerre contre le gouvernement yéménite en utilisant les rebelles houthites.
Ainsi, presque toutes les activités non liées au combat des houthites, dont celles politiques, légales et médiatiques contre la coalition, transitent via le Liban plutôt que directement au Yémen. Comme le Liban est contrôlé par le Hezbollah, il n’est jamais sanctionné.
Abdulrahman Al-Rashed, l’ancien directeur de la chaîne TV Al-Arabiya, a écrit dans Asharq Al-Awsat : « Le principal problème chronique de l’Arabie Saoudite au Liban est l’Iran, qui est représenté par le Hezbollah. Le Hezbollah détruira tous les groupes indépendants libanais, chrétiens comme sunnites, s’il poursuit son agenda pour transformer le Liban en territoire iranien. Ces nouveaux défis sont la responsabilité des Libanais qui devraient s’unir contre le Hezbollah et trouver un soutien régional et international. S’ils échouent, alors ils seront les premiers perdants dans la nouvelle équation de l’hégémonie iranienne sur la Syrie et l’Irak. »