WASHINGTON, 29 janvier (Reuters) – Cinquante militaires américains ont présenté des symptômes de traumatisme crânien après les frappes menées au début du mois par l’Iran contre des bases irakiennes abritant des troupes américaines, a déclaré mardi le Pentagone, un bilan revu à la hausse par rapport à celui annoncé la semaine dernière.
Le président Donald Trump et d’autres hauts représentants américains avaient dans un premier temps indiqué que les frappes iraniennes, menées dans la nuit du 7 au 8 janvier en représailles à l’assassinat du général Qassem Soleimani, n’avaient fait ni mort ni blessé au sein de l’US Army.
Washington a fait part pour la première fois le 16 janvier de blessés suite à ces tirs de missiles balistiques contre deux bases militaires irakiennes. Un bilan annoncé vendredi dernier faisait état de 34 blessés.
« A ce jour, 50 membres du personnel militaire américain » présentent des symptômes de traumatisme crânien, a dit le porte-parole du Pentagone dans un communiqué, précisant que ce chiffre pouvait évoluer.
Trente-et-un de ces soldats ont été soignés en Irak et ont repris service, a ajouté le colonel Thomas Campbell.