Blair a également fait allusion à un axe Iran-Al-Qaïda et déclaré que pour eux, la Grande-Bretagne et les pays « démocratiques » étaient des ennemis.
« La vision conventionnelle des choses est que, par exemple, lIran est hostile à Al-Qaïda et donc ne soutiendrait jamais ses activités. Mais daprès ce que nous savons de notre propre passé de conflits, sous la pression de la bataille, les alliances se déplacent et changent. Fondamentalement, pour cette idéologie, nous sommes lennemi », a déclaré le Premier ministre britannique.
Il sadressait à une assemblée à Londres et prononçait le premier de trois discours sur des questions internationales.
« Les différents aspects de ce terrorisme sont liés. La lutte contre le terrorisme à Madrid ou à Londres ou à Paris est la même que la lutte contre les actes terroristes du Hezbollah au Liban ou du JIP en Palestine ou des groupes du rejet en Irak. Le meurtre de ces innocents à Beslan fait partie de la même idéologie qui arrache la vie à des innocents en Arabie Saoudite, au Yémen ou en Libye. »
« Et lorsque les Iraniens soutiennent un tel terrorisme, il prend part à cette même bataille avec la même idéologie à son cur. »
Il a accusé « les djihadistes étrangers, les anciens Saddamistes et les insurgés du rejet » dessayer dempêcher la démocratie de simplanter en Irak.
« Pourquoi est-ce si important pour les forces de réaction et de violence de stopper lIrak sur sa voie démocratique et de le faire basculer dans une guerre sectaire ? », a interrogé Blair. « Pourquoi lIran intervient avec autant dacharnement dans la stabilité de lIrak ? »
« La réponse est que les éléments réactionnaires connaissent limportance de la victoire ou de la défaite en Irak. »
Blair a ajouté que « les éléments réactionnaires » poursuivent une stratégie qui implique lanéantissement aussi bien de la reconstruction que de la démocratie par la violence. « Puisque cette stratégie nest pas parvenue à expulser prématurément [la Force Multinationale »> dIrak ni à empêcher les élections, ils se sont tournés vers la violence sectaire et la profanation, notamment en février avec la destruction sauvage et blasphématoire de la mosquée chiite de Samarra. »
« Ils savent que sils arrivent à leurs fins en Irak ou en Afghanistan, ou même au Liban ou dans tout autre pays ayant choisi la voie démocratique, alors le choix dun avenir démocratique et moderne pour le monde arabe ou musulman recevra un coup potentiellement mortel. De même sils échouent et que ces pays deviennent des démocraties, progressent et, dans le cas de lIrak, prospèrent rapidement comme ils le devraient, alors ce nest pas uniquement un coup porté à tout leur système de valeur, mais cest le message le plus efficace qui soit contre leur propagande minable sur lAmérique, lOccident et le reste du monde. »