The Daily Telegraph, Bagdad, 15 mai – DOliver Poole On a eu peur ce week-end de perdre le contrôle de Bassora lorsque le gouverneur a suspendu le chef la police de la ville, qui soutenait fervemment les tentatives britanniques pour purger la force de ses éléments miliciens.
Alors que les forces britanniques ont perdu deux nouveaux soldats cette semaine après que cinq autres aient été tués lorsque leur hélicoptère a été abattu, lopération britannique a été remise en doute lorsque le gouverneur Mohammed Mussabah al-Waili a accusé le chef de la police et le commandant respecté de la 10ème brigade de larmée irakienne basée à Bassora davoir des liens avec des groupes terroristes.
En plus de condamner le général de brigade Hassan Sawadi et le général Abdul Latif Thaban, M. Mussabah a accusé de corruption les garde-frontières de la région, dont la mission est dempêcher que des armes provenant dIran ne rentrent clandestinement dans le pays.
Les allégations du gouverneur ont été réfutées avec véhémence hier par les hauts responsables britanniques. Robert Collett, porte-parole du consulat à Bassora, a souligné que la Grande-Bretagne ne « reconnaissait » pas leur exactitude.
Hier, 2000 personnes furieuses contre lattitude du gouverneur, sont sorties en masse dans la rue pour manifester contre cette déclaration, et en particulier contre linclusion de deux religieux chiites modérés locaux.
En février, M. Mussabah a suspendu toute coopération du gouvernement local aux forces britanniques, initiative qui a paralysé la réforme de la police et même empêché que du nouveau matériel soit livré dans les écoles.
Laccident dhélicoptère la semaine dernière a poussé le gouverneur à annoncer la fin de la suspension de la coopération, laissant espérer quune relation de travail plus efficace soit désormais possible.
Ces espoirs risquent maintenant dêtre anéantis à moins que le conseil provisoire ne décide de rejeter la décision du gouverneur lorsquil se réunira plus tard cette semaine.