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Selon un dirigeant politique australien, quitter l’Irak renforcerait l’Iran et la Syrie

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Associated Press, Sydney, Australie, 23 novembre – Retirer les troupes d’Irak dans un contexte de défaite ne ferait que renforcer les extrémistes en Iran, en Syrie et au Liban et déstabiliserait le Moyen Orient, a affirmé vendredi un dirigeant politique australien.

Proche allié des Etats-Unis, le Premier ministre John Howard, a défié l’opposition publique générale en faveur de l’envoi de 2000 soldats australiens pour participer à l’invasion de l’Irak en mars 2003, dont 1300 restent encore à ce jour postés dans la région.

Il a refusé à plusieurs occasions de répondre aux appels des hauts responsables de l’opposition pour la définition d’un délai pour le retrait des troupes, affirmant que l’Australie allait rester au Moyen Orient jusqu’à ce que les forces de sécurité irakiennes soient capables de protéger le pays.

Cette semaine, le ministre de la défense d’Howard, Brendan Nelson, a répété que l’Australie ne fixerait « aucune date spécifique » pour le retrait de ses troupes après que la ministre des Affaires étrangères britannique, Margaret Beckett, ait déclaré sa confiance dans le fait que les soldats britanniques pouvaient léguer leurs pouvoirs aux forces irakiennes avant le printemps.

Les dirigeants britanniques ont souligné que ce délai était une prévision, non un délai fixe. Mais Howard a affirmé que les forces de la coalition avaient tort de quitter l’Irak avant que le pays soit complètement stable.

« Pour nous, quitter l’Irak maintenant aussi précipitamment… aurait des conséquences énormes et catastrophiques pour l’Occident et le Moyen Orient », a affirmé vendredi Howard à la radio Southern Cross. « Imaginez l’instabilité qui en résulterait dans des pays tels que le Liban, imaginez à quel point cela renforcerait la Syrie et l’Iran si l’Amérique se retirait d’Irak dans des circonstances ressemblant à une défaite. »

Le ministre des Affaires étrangères, Alexander Downer, a déclaré jeudi que les propos de Beckett reflétaient le désir général des membres de la coalition de léguer les responsabilités de sécurité aux forces irakiennes aussi vite que possible.

« Personne ne dit que nous devons coloniser l’Irak et y rester indéfiniment », a-t-il dit. « Tout le monde est d’accord sur le fait que nous devons partir d’Irak. Cela doit être accompli de manière à ce que le gouvernement irakien reste en place, et que les insurgés et les terroristes ne s’emparent pas du pouvoir. »

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