The Washington Times
Le secrétaire à la Défense Donald H. Rumsfeld a accusé hier lIran dalimenter la rébellion en Irak avec de largent et des combattants.
Mais dans une interview avec des rédacteurs et des journalistes du Washington Times, M. Rumsfeld a reconnu que les Etats-Unis ont des possibilités limitées parce que les autres nations ne « veulent pas » se joindre aux pressions sur lIran, qui a fait preuve dune attitude que M. Rumsfeld juge « ne pas faire partie du monde civilisé » ( ).
Interrogé pour savoir si lennemi est affaibli, il a répondu : « il est difficile de dire ça quand on vient juste de traverser une ou deux semaines où lon a atteint des pointes en termes dincidents. A mon avis ils voient quils sont en train de perdre. Est-ce que ça signifie que la douleur diminuera ? Pas nécessairement. Ça peut vouloir dire quelle augmentera. Ça peut vouloir dire que dici à une élection irakienne et la constitution irakienne, ils seront encore plus désespérés. » ( )
M. Rumsfeld a plusieurs fois accusé lIran « dingérence » dans les affaires irakiennes, mais na apporté que peu de détails.
Des sources militaires ont dit au Times que les gardiens de la révolution iraniens assistent financièrement le Cheikh Moqtada al-Sadr. Son armée du Mahdi faite de bric et de broc a lancé une série dinsurrections mortelles dans le sud de lIrak et dans les quartiers pauvres de Bagdad ( )
Interrogé sur des détails concernant lingérence iranienne, M. Rumsfeld a dit : « Ils ont envoyé des gens là-bas. Ils ont envoyé de largent.
« Par Ils, je ne vais pas dire quel élément du gouvernement ou même sils sont connus du gouvernement. Mais de largent arrive dIran. Des gens arrivent dIran. Et cest quelque chose de très difficile à enrayer », a-t-il dit. « LIran est un pays qui ne fait pas partie du monde civilisé en terme de comportement. »
A la question de savoir si lIran finance Moqtada el Sadr, M. Rumsfeld a dit quil y a « de nombreuses spéculations à ce sujet. » ( )
Des sources de renseignements militaires disent que lIran cherche à imposer le même genre de régime chiite en Irak et quil cherche aussi des armes nucléaires.
M. Rumsfeld a dit quaujourdhui, les pays ne veulent pas sunir pour forcer Téhéran à changer.
« Le problème de la prolifération, du terrorisme et de la manière de traiter avec un pays qui sest séparé de la communauté civilisée cest quil demande la coopération de nombreux pays », a-t-il indiqué.