Le colonel H.R. McMaster, qui a été en mission à plusieurs reprises en Irak, a parlé hier des activités iraniennes dans le cadre de discussions officieuses sur lévolution de la guerre en Irak à lAmerican Enterprise Institute. Bien quil ait souligné que les communautés en Irak aient largement cessé de se tirer dessus et que le groupe Sunnite insurgé dAl-Qaïda en Irak « a pris le chemin de la défaite », il a ajouté que lIrak reste un « Etat faible », et que lingérence iranienne était destinée à le conserver dans cette situation.
Les activités de lIran sont « évidentes pour tous ceux qui veulent y jeter un il » et ne doivent plus être considérées comme « présumées », a-t-il dit en réponse à une question. Des officiers supérieurs américains le mois dernier ont dit que larmée américaine avait fait un dossier avec des preuves détaillées de limplication de lIran dans les violences en Irak, mais que ce dossier navait pas encore été rendu public.
McMaster, qui a mené une campagne réussie dans la ville de Tall Afar dans le nord de lIrak en 2005, a dit que lIran a entraîné des miliciens irakiens pour servir de snipers et les a organisés en « cellules dassassinats » pour tuer certaines personnes opposées à linfluence iranienne.
LIran a aussi armé un grand nombre de miliciens dans des villes irakiennes comme Bassora, Diwaniyah, Nasseriyah et Sadr City, à Bagdad, entraînant beaucoup dentre eux à lutilisation des armes iraniennes les plus efficaces, y compris des roquettes de longue portée et des bombes de bord de route létale, connue sous le nom de EFP, a dit McMaster. LIran a démenti jouer un tel role en Iran.
Il a dit également que lIran a essayé d arabiser ses efforts en utilisant des membres du Hezbollah libanais pour mener des entraînements.