Au terme du cinquième jour du soulèvement national contre la dictature en Iran, les pasdaran et les autres forces de sécurité du régime, ont abattu au moins 30 manifestants sans défense. Dix des décès sont survenus lundi à Ghahdirijan (dans la province d’Ispahan). Doroud, Izeh, Toysirkan, Shahin-Shahr, Hamedan et Nourabad sont d’autres villes dans lesquelles les forces de sécurité ont tué des manifestants.
Le vice-gouverneur du régime à Téhéran, Ali-Asghar Nasser, a déclaré mardi à l’agence de presse officielle ILNA : « Hier, une centaine de personnes ont été arrêtées à Téhéran et le nombre total des détenus dans la capitale, le 31 décembre et le 1er et 2 janvier, a atteint les 450. »
Le gouverneur du régime à Izeh (dans la province du Khousistan) a déclaré : « Plusieurs personnes ont été blessées et tuées ces derniers jours à Izeh. Les écoles de la ville seront fermées tout au long de l’après-midi d’aujourd’hui (mardi). »
Le régime répressif essaie vainement d’endiguer la vague de colère populaire après quatre décennies d’oppression, de pauvreté et de chômage, en recourant à des massacres et à des emprisonnements collectifs. Les crimes que Khamenei, Rohani et les autres responsables du régime commettent dans les villes iraniennes ne feront que renforcer la volonté de la population pour renverser l’intégralité de leur régime honni.
La Résistance iranienne a appelé la communauté internationale et les défenseurs des droits de l’homme à prendre des mesures efficaces contre les massacres et la répression du peuple iranien. Il faut couper les liens commerciaux et politiques avec ce régime despotique et à mettre en place des sanctions globales à son encontre. Le droit inaliénable de la population iranienne à renverser la dictature religieuse doit être reconnu.