Avec AFP – Gholam Hossein Mohseni-Ejeie, le porte-parole de l’autorité judiciaire iranienne ici le 24 juillet 2009 à Téhéran, avait indiqué dimanche que les quatre journalistes avaient été condamnés, sans préciser leurs peines.
Quatre journalistes iraniens arrêtés en novembre 2015, ont été condamnés à des peines de 5 à 10 ans de prison pour « collusion » avec des gouvernements étrangers et atteinte à « la sécurité nationale », ont annoncé mardi leurs avocats.
Ces journalistes, dont certains travaillaient pour des médias réformateurs, faisaient partie d’un groupe de personnes arrêtées par les Gardiens de la révolution, l’armée d’élite d’Iran, qui les accusaient d’être « membres d’un réseau d’infiltration lié à des gouvernements occidentaux hostiles » à la République islamique.
Quatre d’entre eux, Davoud Assadi, Ehsan Mazandarani, Ehsan Safarzayi et Afarine Chitsaz, une femme, ont été informés mardi de leurs peines respectives de 10, 7 et 5 ans de prison pour les deux derniers, selon leurs avocats cités par l’agence de presse de la télévision d’Etat Irib. Ils ont annoncé qu’ils feraient appel.
Gholam Hossein Mohseni-Ejeie, le porte-parole de l’autorité judiciaire iranienne, avait indiqué dimanche que ces journalistes avaient été condamnés, sans préciser leurs peines.
Ehsan Mazandarani dirigeait le quotidien réformateur Farhikhteghan, qui appartient à l’université libre islamique, une grande institution privée. Il avait déjà été arrêté en 2009 lors du mouvement de contestation contre la réélection de l’ex-président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad « pour action contre la sécurité nationale et contact avec des étrangers ».
Le sort réservé à Issa Saharkhiz, un cinquième journaliste également arrêté en novembre, n’a pas été précisé.
M. Saharkhiz avait été condamné en septembre 2010 à trois ans de prison puis libéré à l’issue de sa peine fin 2013.