GENEVE, 13 septembre (Reuters) – Le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Zeïd Ra’ad al Hussein, a condamné mardi le régime syrien, dans le cadre d’un discours plus large dressant l’inventaire des atteintes à la personne humaine dans le monde entier.
« Il s’agit là d’un Etat dirigé par un médecin, qui pourtant a gazé son propre peuple, a attaqué des hôpitaux et bombardé des zones civiles avec des explosifs sans précision, et qui maintient des dizaines de milliers de personnes en détention dans des conditions inhumaines », a-t-il déclaré à l’Onu à Genève.
« Les mots ne peuvent exprimer à quel point je condamne cette situation », a ajouté le Haut commissaire.
Le diplomate a rappelé qu’outre la Syrie, la Biélorussie, l’Erythrée, la Corée du Nord et l’Iran refusaient obstinément de coopérer avec les organisations humanitaires. Cela est également le cas, a-t-il rappelé, d’Israël concernant l’accès aux territoires palestiniens occupés.
Il a également précisé que le Venezuela refusait depuis deux ans et demi l’octroi de visas aux membres de ses services, leur empêchant d’accéder au pays.