Si la communauté internationale veut réellement mettre fin aux agressions du régime iranien au Moyen-Orient, elle doit donner la priorité aux droits de l’Homme, à la stabilité régionale et à des interactions pacifiques, selon un militant des droits de l’Homme.
Heshmat Alavi a écrit une analyse pour Al Arabiya intitulée : « Comment contrer la belligérance de Téhéran au Moyen-Orient ? », dans lequel il salue le changement positif de la politique américaine à l’égard des mollahs et la fin de la politique de complaisance en imposant des sanctions efficaces contre les méfaits du régime. Or, selon lui cela ne suffirait pas :
« Le commerce avec le régime iranien devrait seulement être accepté si l’Iran :
• met fin aux exécutions et violations des droits de l’Homme
• retire ses troupes de Syrie et d’Irak
• arrête de soutenir les groupes terroristes
• met fin à toutes ses activités liées aux missiles balistiques
• met fin à tout développement nucléaire
• permet aux inspecteurs un accès total à ses sites nucléaires
Les États-Unis ont récemment passé une loi imposant des sanctions strictes contre l’Iran, la Russie et la Corée du Nord ; ils ont même étiqueté le corps des gardiens de la révolution islamique, pasdaran, comme un groupe terroriste.
Ces sanctions décourageront les sociétés internationales de faire affaire avec l’Iran, mais aussi mettront des bâtons dans les roues de l’économie iranienne, mais le monde devrait aller plus loin.
En parallèle avec les sanctions récentes, qui devraient être mises en œuvre immédiatement et sans faille, l’opposition iranienne, rassemblée dans le Conseil national de la Résistance iranienne, devrait être reconnue et un dialogue devrait être engagé avec la coalition.
Ceci ouvrira la voie à un changement de régime par le peuple iranien lui-même et sans guerre ni intervention militaire. L’échec de ceci équivaut à aider le régime de Téhéran à perpétuer ses crimes.
La Résistance iranienne reçoit un vaste soutien en Iran et en dehors de ses frontières, comme l’a montré le rassemblement pour un Iran libre de juillet dernier. Si la communauté internationale veut réellement la fin de la domination régionale et du comportement perturbateur du régime iranien, elle devrait soutenir l’appel des Iraniens pour un changement de régime et pour la paix dans la région.