Quelques 3500 ouvriers du groupe industriel national de l’acier sont en grève à Ahvaz, au sud de l’Iran. Ils ont été menacés par l’employeur « d’expulsion et d’arrestation par les autorités compétentes. »
Le 24 janvier, l’Union libre des ouvriers iraniens a publié une directive des ressources humaines du Groupe industriel national de l’acier : « cette menace officielle a été proférée à la suite de la grève des ouvriers, car l’employeur de ce large complexe industriel n’a pas payé les salaires et les arriérés de salaires aux salariés depuis la fin du mois de novembre. Elle refuse également de prêter attention à toute autre demande des 3500 ouvriers sous de faux prétextes. »
La grève des 3500 ouvriers a commencé mardi 23 janvier 2018. Les salariés réclament les salaires impayés, l’engagement de l’employeur à payer également les primes de la sécurité sociale, l’introduction d’une assurance supplémentaire et le renvoie des directeurs qui sont à l’origine de la situation actuelle.
Selon la directive de l’union des ouvriers libre iraniens, « un petit nombre » d’ouvriers du groupe industriel national de l’acier a été accusé de « freiner la production et de détruire le travail de leurs collègues. »