Avec l’agence EFE.
Le 16 août, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a tenu une conférence de presse sur les racines du soulèvement en Iran. Le CNRI a estimé qu’au début de l’année environ 50 personnes sont mortes à la suite de la répression des manifestations. Ces manifestations ont eu lieu depuis décembre dernier, sont de plus en plus dirigé contre le régime a ananysé le CNRI.
Afchine Alavi, membre de la commission des affaires étrangères du CNRI, a expliqué lors de cette conférence de presse, qu’une quinzaine de ces personnes ont été arrêtées et sont mortes « des suites de la torture », bien que les autorités aient tenté de présenter leurs morts comme des suicides.
Alavi a estimé que au début de l’année, il y a eu « près de 8000 arrestations » dans les « plusieurs centaines de manifestations » et autres actions de protestation qui se sont répandues dans tout l’Iran et parmi les différentes couches sociales.
Ce groupe d’opposition en exil, qui prétend recevoir des informations de son réseau interne, a identifié plus de 700 membres du régime impliqués dans cette répression, parmi lesquels il prétend qu’il y a des officiers des Gardiens de la Révolution en civil.
Le CNRI, qui a aujourd’hui avancé les noms et les photos de certains d’entre eux, prévoit de publier prochainement les noms et les photos de chacun d’entre eux.
Alavi a souligné que, bien que les protestations sont nées du mécontentement social au sujet de la perte du pouvoir d’achat et du chômage, des problèmes antérieurs à la nouvelle série de sanctions américaines contre l’Iran, les slogans sont devenus politisés et vont directement contre les autorités iraniennes. Également contre les deux factions au pouvoir qui s’affontent de plus en plus, dirigées par le président du pays, Hassan Rohani, et le Guide suprême, Ali Khamenei.
Selon lui, « le régime ne peut pas survivre à cette crise » parce que « la répression n’a eu aucun effet pour arrêter les manifestations« , qui sapent son autorité.
Il a souligné que cette fois le pouvoir ne sera pas en mesure d’obtenir du succès dans la « propagande » qui tente de mettre sur le compte de l’étranger, la situation à l’intérieur de l’Iran.
Ce membre du CNRI, mouvement dont est membre l’organisation des Moudjahidine du peuple (OMPI) a regretté que les pays européens n’aient pas été » à la hauteur de la tâche » après la tentative d’attaque avortée contre la rassemblement annuelle des opposants iraniens le 30 juin à Villepinte, dans la banlieue parisienne.
Le CNRI attribue cette tentative aux autorités de Téhéran, notamment en raison de l’implication présumée d’Assadolah Assadi, diplomate iranien stationné à Vienne, arrêté en Allemagne et dont la remise est demandée par la Belgique.