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Participation des femmes dans le combat pour le changement en Iran

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La Commission de la condition de la femme des Nations Unies a tenu sa 65e réunion en mars sur le thème de la «participation pleine et effective des femmes et de la prise de décisions dans la vie publique».

Dans cet esprit, nous voulions voir comment cela s’applique à l’Iran; un pays dirigé par une dictature religieuse qui a relégué les femmes au rang de citoyens de seconde zone et a passé 42 ans à promulguer des lois pour les dépouiller de leurs droits.

Eh bien, le Forum économique mondial a classé l’Iran au-dessus du Congo, de l’Irak, du Pakistan, de la Syrie et du Yémen dans son dernier rapport sur l’écart entre les sexes, ce qui n’est pas surprenant si l’on considère que le système en Iran est délibérément mis en place pour marginaliser les femmes.

Malgré le nombre élevé de femmes qui entrent et réussissent dans l’enseignement supérieur, il est choquant que leur participation dans la direction politique soit si faible, mais c’est ce qui se passe quand il y a tant d’obstacles.
Vous ne pouvez pas trouver une seule femme dans les rôles très influents comme :

Chef suprême
Président
Vice-président
Chef de la magistrature
Conseil des gardiens
Imam des prières Vendredi
Attaché de presse
Chef d’équipe
Gouverneurs provinciaux
Maires provinciaux

En fait, pour les rôles de guide suprême et de président, la loi iranienne stipule que le détenteur doit être un homme.

Mais la participation des femmes à l’un de ces postes serait «dénuée de sens» selon le Comité des femmes du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) parce qu’elles n’auraient pas le pouvoir d’améliorer la vie des femmes.

Dans le cabinet du gouvernement de 34 membres, il n’y a que deux femmes présentes et elles n’occupent que des postes de consultant plutôt que des postes de ministère. Dans tous les ministères, il n’y a que 24 femmes sous-ministres (5,5%)

Le parlement compte 16 femmes sur 276 membres, soit un total de 5,7%, alors qu’il n’y a que deux femmes maires sur 339 (0,58%). D’autres statistiques sur la participation des femmes aux échelons inférieurs de la politique iranienne sont disponibles ici.

Les femmes en économie
Toutes les 35 plus grandes banques d’Iran sont dirigées par des hommes, alors qu’il n’y a qu’une femme au conseil d’administration des banques sur un total de 173 membres. Pendant ce temps, une seule des 104 premières entreprises en Iran est dirigée par une femme.

Plus bas sur l’échelle économique, les femmes sont beaucoup moins susceptibles d’être employées que les hommes même avant la pandémie, mais la situation s’est aggravée par la suite parce que les femmes sont également plus susceptibles d’occuper des emplois de services et moins stables.

Compte tenu du taux élevé de diplomation chez les femmes, il est surprenant que les femmes soient beaucoup moins susceptibles de se retrouver à des postes de décision dans les universités, mais hélas sur 123 universités publiques, seuls deux présidents sont des femmes.

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