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Evasion de la prison d’Iran : le témoignage d’une résistante

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Dans un récit poignant, Evasion de la prison d’Iran, la résistante iranienne Massoumeh Raouf raconte l’histoire de son combat lors de son incarcération et puis de son évasion des geôles du régime des mollahs. L’auteure a déjà publié un récit en BD, « Un petit prince au pays des mollahs », préfacé par Ingrid Betancourt, a fait la lumière sur le massacre de 30000 prisonniers politiques en 1988 en Iran.

L’auteure a participé à plusieurs projets de recherche sur les prisons du régime de Khomeiny : les livres Massacre des prisonniers politiques et Des héros enchaînés sont le résultat de cinq années de travail pendant lesquelles elle a réussi à recueillir les témoignages d’anciens compagnons de cellule de son frère Ahmad, un martyr de la résistance des Moudjahidine du Peuple d’Iran et des informations sur les conditions d’incarcération inhumaines sous la dictature religieuse.

Evasion de la prison d’Iran : le témoignage d’une résistante

Évasion de la prison d’Iran, est le récit des huit mois de détention dans la sinistre prison de Racht, puis les circonstances de son évasion de Massoumeh Raouf. Son témoignage se lit comme un roman, mais à la différence d’un roman, on garde sans cesse à l’esprit que ce qui est relaté ici est vrai de bout en bout, rendant cette lecture d’autant plus émouvante. Au fil des carnets qui constituent la matrice de l’ouvrage, l’auteure rend hommage aux compagnes qui ont partagé sa cellule et aux militantes qui l’ont aidée à s’enfuir, dont la plupart ont perdu la vie lors du grand massacre des prisonniers politiques de 1988. Ces exécutions collectives restent une page relativement méconnue de l’histoire récente de l’Iran.

Le monde est resté silencieux sur ces faits et, afin d’apaiser les ayatollahs, a fermé les yeux sur leur plus grand acte criminel. Aucune enquête internationale indépendante sur ces massacres n’a encore été menée.

Espérons que ce témoignage incitera les lecteurs occidentaux, et notamment les plus jeunes, à garder la mémoire de ces événements et à réfléchir sur les conséquences de l’extrémisme et du fanatisme, incarné ici par les mollahs.

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