Iran Focus, Téhéran, 29 juillet Le porte-parole de la justice iranienne a déclaré aujourdhui que le chef du judiciaire layatollah Mahmoud Chahroudi, ne graciera pas le journaliste emprisonné, gréviste de la faim, malgré son appel à lex-président Ali Akbar Hachemi Rafsandjani.
Jamal Karimi-Rad a déclaré à lagence de presse officielle ILNA que les prisonniers en Iran étaient soumis à des règlements du judiciaire et que Gandji ne faisait pas exception.
Gandji en est actuellement à son 48e jour de grève de la faim pour protester contre sa détention. Il est en prison depuis 2001 pour avoir écrit un livre liant les plus hautes figures du régime iranien aux meurtres de dissidents politiques dans les années 1990.
Karimi-Rad a affirmé que pour que le judiciaire prenne en considération une amnistie, il fallait que Gandji en fasse la demande lui-même. Cependant, même après cela le procureur de Téhéran aura à délibérer sur le sujet. « Est-ce que Gandji en a fait la demande ? Autant que je sache, Gandji nen a pas fait la demande », a-t-il ajouté.
Interrogé pour savoir si Chahroudi accepterait de gracier Gandji, le porte-parole a dit que les amnisties coïncidaient avec des événements nationaux comme le 11 février, qui marque lanniversaire de la révolution en 1979. « En ce moment il ny a pas doccasion qui permette la libération de ce prisonnier ; la seule option qui reste à Gandji est donc de demander une libération conditionnelle », a-t-il ajouté.