Iran Focus, Londres, 26 août Iran Focus, Londres, 25 août Amnesty Internationale a exprimé ce jeudi des inquiétudes au sujet de l’exécution imminente en Iran de deux mineurs condamnés à la mort par pendaison.
« L’Iran a déjà exécuté en 2005, au moins 7 adolescents de moins de 18 ans » affirme le communiqué de cette organisation de défense des droits de l’homme.
Amnesty International demande à l’Iran de respecter ses engagements internationaux.
Un jeune musicien iranien, âgé de 17 ans risque d’être exécuté en public dans les prochains jours.
Sa condamnation à mort a été confirmée par la Cour Suprême iranienne dominée par des religieux. « Ce jeune garçon, identifié seulement par son prénom « Sina », a été reconnu coupable du meurtre d’un homme en octobre dernier à la suite d’un dispute à propos de cannabis » a annoncé le journal officiel Etemad.
Par ailleurs, la Cour Suprême a donné son feu vert pour la pendaison d’un lycéen de 16 ans à Téhéran. Ce garçon, identifié seulement par son prénom Mostafa, a été condamné pour avoir tué un homme dans une bagarre. Il essayait de sauver une jeune fille victime d’harcèlement de la part de cet homme ivre.
Mostafa, qui n’avait pas de casier judiciaire, a indiqué au juge que lorsqu’il a vu cet homme ivre insulter et harceler une jeune fille près chez lui dans le quartier « Téhéran Pars », il est intervenu et a essayé de sauver la fille, mais cet homme s’est mis à le battre. Dans la bagarre qui a suivi, Mostafa a tué cet homme.
Cette semaine, le journal Kayhan a rapporté que le 23 août à Bandar Abbas (ville portuaire située au sud de l’Iran) quatre jeunes garçons identifiés seulement par leurs initiales (A.P., B.K., H.K. et H.J) ont été exécutés. Une des victimes avait 17 ans, les trois autres avaient moins de 23 ans, précise le communiqué d’Amnesty International.
« L’Iran continue d’ignorer les conventions internationales sur l’interdiction d’exécution des enfants, c’est très inquiétant, cela met en cause la bonne volonté de l’Iran à respecter les normes internationales en matière des droits de l’homme » a affirmé Kate Allen, la directrice d’Amnesty International au Royaume Unis.