Iran Focus, Londres, 9 novembre – Dans son rapport de lannée 2005 portant sur la liberté de religion dans le monde, le Département dEtat américain a désigné l’Iran comme « pays particulièrement préoccupants » pour avoir « sévèrement violé » des libertés religieuses.
Le rapport publié par loffice de la démocratie des Droits de l’Homme et du Travail du département dEtat a mis en avant le traitement des minorités religieuses comme inquiétude particulière. « Les membres des minorités religieuses du pays — comprenant les musulmans sunnites et soufi, les bahaïs, les zoroastriens, les juifs, et les chrétiens ont dénoncé lemprisonnement, le harcèlement, lintimidation, et la discrimination basée sur leur croyance religieuse. Les actions du gouvernement ont créé une atmosphère menaçante pour quelques minorités religieuses, particulièrement les bahaïs, les juifs et les chrétiens évangéliques « , peut-on y lire.
« Le gouvernement limite la liberté religieuse ( )Le ministère de la culture et de lorientation islamique et le ministère des renseignements et de la sécurité suivent de très près les activités religieuses ».
Le gouvernement iranien propage une interprétation de l’islam qui prive dans les faits les femmes de certains droits accordés aux hommes, ajoute le rapport.
Il a également mis en évidence le traitement des femmes comme sujet particulièrement inquiétant. « Les femmes doivent monter dans une section réservée dans les bus publics et entrer dans les bâtiments publics, universités, et aéroports par des entrées séparées. Les violateurs de ces restrictions font face à des châtiments comme la flagellation ou des amendes », a-t-il a ajouté.
Les femmes sont sujettes au harcèlement des autorités si leur tenue vestimentaire ou leur comportement sont considérés inadéquats et elles sont condamnées au fouet ou à la prison pour ces infractions. Montrer des images de femmes dans les médias, y compris de femmes étrangères, qui ne sont pas vêtues selon des normes islamiques conservatrices vestimentaires, est interdit par loi. Il y a des pénalités, y compris le fouet et les amendes, pour le non-respect du code vestimentaire islamique au travail « .