Iran Focus, Téhéran, 9 novembre Ali Laridjani, patron de la sécurité nationale, a déclaré que l’Iran ne craignait pas de voir son dossier nucléaire transmis au Conseil de sécurité des Nations Unies, a rapporté mercredilagence de presse officielle IRNA.
Laridjani, secrétaire général du Conseil suprême de sécurité nationale iranien et un proche allié du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, a affirmé que les menaces de déférer Téhéran à cette instance internationale ne pourront jamais être « un outil efficace » pour contraindre lIran à abandonner ses « droits » nucléaires.
Selon lui, Téhéran espérait impliquer des Etats comme la Russie, la Chine et des pays membres du « mouvement des Non Alignés » dans les discussions nucléaires, tenues jusque là avec la troïka européenne la Grande-Bretagne, la France, et l’Allemagne.
Il y a une « limite à la patience de Téhéran » vis-à-vis des inspections, a dit Laridjani, qui a été un commandant supérieur des gardiens de la révolution, ajoutant que Téhéran se rendait « tout à fait compte du fait que tout cela était tout simplement une méthode pour priver l’Iran doccasions en or ».
Imitant Tony Blair, le Premier ministre britannique, l’IRNA a indiqué que le dirigeant britannique travaillait fortement avec « son maître George W. Bush « pour que lIran soit déféré devant le Conseil de Sécurité.
Laridjani a écarté les dernières positions de Blair contre lIran disant quil sagissait « en partie de propagande des média ».