Iran Focus, Londres, 14 décembre Selon Amnesty, huit individus, qui avaient moins de 18 ans au moment du délit dont on les accuse, ont été exécutés en Iran.
Amnesty International a publié un communiqué mardi selon lequel il était « scandaleux » que lIran ait récemment exécuté un autre jeune, qui a été condamné pour un crime commis avant ses 18 ans.
Le groupe a attiré lattention sur le cas de Rostam Tajik, un Afghan âgé de 20 ans, qui a été exécuté en public à Ispahan, au centre de lIran, le 10 décembre, « Paradoxalement le jour que les Nations Unies ont choisi pour la Journée des Droits Humains ». Il aurait été condamné à mort pour un crime commis lorsquil avait 16 ans.
Le 9 décembre, Philip Alston, Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires de la Commission des Nations Unies pour les Droits Humains, a appelé les autorités iraniennes à ne pas procéder à lexécution.
Le Rapporteur spécial a déclaré : « A une époque où pratiquement tous les pays du monde ont renoncé fermement et clairement à lexécution de personnes pour des crimes commis lorsquils étaient enfants, lapproche des Iraniens est absolument inacceptable ».
« Néanmoins, lIran a exécuté cette année au moins huit jeunes délinquants jusquà ce jour, deux dentre eux navaient même pas encore 18 ans au moment où ils ont été exécutés », a affirmé Amnesty International. « La Commission des Nations Unies sur les Droits de lEnfant, qui contrôle la mise en uvre par les États des mesures de la Commission, a demandé à lIran en janvier 2005 darrêter toutes les exécutions de personnes condamnées pour un crime commis lorsquelles avaient moins de 18 ans et dabolir la peine de mort dans de tels cas ».
Le groupe a déclaré que lIran avait exécuté au moins cinq autres personnes depuis le début du mois de décembre.