Iran Focus, Téhéran, 6 mai LIran a rejeté samedi une déclaration de lUnion européenne dénonçant son bilan des droits de lhomme et a répliqué en critiquant les Etats européens pour violer les droits de leurs propres citoyens.
Le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Hamid-Reza Assefi a qualifié la position européenne « dillogique et impropre ».
Dans un communiqué publié vendredi par la présidence autrichienne du conseil, le bloc de 25 nations exprime sa grave préoccupation sur la situation des droits de lhomme en Iran » et le nombre croissant dexécutions.
LUnion européenne exprime aussi sa vive préoccupation sur la montée générale des exécutions en Iran. Cette tendance est confirmée par les 10 exécutions menées récemment dans la prison dEvine, dit la déclaration.
Assefi a affirmé que sous la loi religieuse, les autorités en Iran étaient autorisées à mener les exécutions mentionnées par lUE.
Il a poursuivi en disant que les déclarations de lUE critiquant les codes pénaux des pays islamiques, étaient une « forme flagrante dingérence dans les affaires internes » des pays, ajoutant que ces déclarations étaient « inacceptables ».
Assefi a également dit que Téhéran sinquiétait de nombreux cas de violations des droits de lhomme et des libertés fondamentales dans de nombreux pays européens, mettant laccent sur les cas de « violations des droits des minorités religieuses et ethniques , de laggravation des mauvais traitements », « des centres de détention secrets », et la « pratique de la torture ».