Iran Focus, Londres, 25 mai lIran a rejeté un rapport publié par Amnesty International qui laccuse de violations des droits de lhomme comme étant biaisé et sans fondement.
La manière non conventionnelle et politiquement motivée avec laquelle lorganisation internationale se concentre sur les divers groupes ethniques et religieux et son allégation de divisions entre eux montrent que ce rapport est biaisé, a déclaré mercredi le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Hamid-Reza Assefi mercredi. Ses propos ont été repris par lagence de presse officielle IRNA.
Mardi, lorganisation internationale de défense des droits de lhomme avait dénoncé les violations des droits humains en Iran en 2005, dans son rapport annuel sur létat des droits de lhomme dans le monde.
Des dizaines de prisonniers politiques, y compris des prisonniers de conscience, continuent de purger des peines de prison imposées après des procès inéquitables les années précédentes, dit Amnesty, ajoutant quil y a eu des centaines dautres arrestations en 2005.
Le rapport accuse les autorités iraniennes de détenir arbitrairement des journalistes Internet et des militants des droits de lhomme sans permettre de contact avec leurs familles ou sans avoir accès à un avocat, souvent dans des centres de détention secrets.
La torture reste commune, dit le rapport. « La torture continue dêtre une routine dans de nombreuses prisons et centres de détention. Le refus de traitement médical pour faire pression sur les prisonniers politiques devient de plus en plus une pratique commune. »
Amnesty dit quau moins huit personnes âgées de moins de 18 ans au moment du délit ont été exécutées.
Beaucoup de condamnations au fouet ont été imposées. Le véritable nombre de personnes exécutées ou soumises à des châtiments corporels serait bien plus élevé que les cas rapportés, dit lONG.