Iran Focus, Londres, 6 juin Les Etats-Unis placent lIran parmi les principaux pays engagés dans le trafic humain.
Un rapport délivré par le département dEtat américain qualifie lIran de « source, lieu de transit et de destination pour le trafic de femmes et de fillettes à des fins dexploitation sexuelle et de servitude involontaire ».
Le rapport cite le cas de femmes et de jeunes filles destinées au Pakistan, à la Turquie, au Golfe et à lEurope pour lexploitation sexuelle.
« Des garçons du Bangladesh, du Pakistan et de lAfghanistan passent par lIran pour être ensuite envoyés dans les Etats du Golfe où ils sont finalement forcés à travailler comme jockeys de chameau, mendiants ou ouvriers agricoles », a affirmé le rapport.
« Les femmes et les enfants font lobjet dun trafic interne et sont destinées à des mariages forcés, à lexploitation sexuelle et à la servitude involontaire », selon le rapport qui ajoute : « Le gouvernement dIran ne respecte pas entièrement les critères minimums pour lélimination du trafic et ne fait aucun effort significatif dans ce sens. »
Le rapport annuel a rétrogradé lIran au rang 3 des pays pratiquant le trafic humain après « lobtention dinformations persistantes et crédibles sur les autorités iraniennes qui punissent les victimes de trafic par le passage à tabac, lemprisonnement et lexécution ».
LIran fait désormais partie des 11 nations considérées comme les pires agresseurs sur la liste noire.
« Le gouvernement dIran na rien fait pour améliorer la protection des victimes du trafic cette année », daprès le rapport qui ajoute : « Des enfants victimes de lexploitation sexuelle commerciale auraient été exécutés pour leur prétendu crime de prostitution ou dadultère. Par exemple, une victime de ce trafic âgée de 16 ans a été pendue en public par les autorités religieuses qui lont accusée davoir commis des actes incompatibles avec la chasteté ». Le gouverneur de la ville a plus tard félicité le leader religieux pour son « approche ferme ».