Iran Focus, Londres, 22 novembre Mardi, un comité de lAssemblée générale des Nations Unies a accusé lIran de pratiquer la torture et des châtiments tels que le fouet, la lapidation et lamputation de membres.
Le troisième comité de lAssemblée générale de lONU a approuvé une résolution par un vote de 70 voix contre 48 et 55 abstentions.
Le troisième comité a exprimé sa « grave préoccupation » concernant « le harcèlement, les intimidations et la persécution permanente des défenseurs des droits humains, des organisations non gouvernementales, des opposants politiques, des dissidents religieux, des réformistes politiques, des journalistes, des parlementaires, des étudiants, des ecclésiastiques, des universitaires, des blogueurs et des syndicalistes, par le biais de restrictions excessives de la liberté de rassemblement, dopinion, de conscience et dexpression, de menaces et le recours à des arrestations arbitraires et à la détention prolongée, visant aussi bien des individus que les membres de leurs familles, la fermeture injustifiée de journaux et de sites Internet et les restrictions sur les activités des syndicats et autres organisations non gouvernementales, ainsi que labsence dun grand nombre de conditions nécessaires à lorganisation délections libres et justes ».
La résolution dénonce également « la pratique de la torture et de châtiments cruels, inhumains et dégradants tels que le fouet ou les amputations » en Iran et « lorganisation dexécutions publiques, comme des exécutions multiples en public et les exécutions en général ne respectant pas les garanties de protection reconnues par la loi internationale, ainsi que les sentences de lapidation ; et déplore en particulier lexécution de personnes ayant moins de 18 ans à lépoque où le crime a été commis ».
Elle condamne le gouvernement théocratique pour « violence et discrimination envers les femmes et les jeunes filles dans la loi et en pratique » et accuse le Conseil des Gardiens radical de prendre des mesures visant à appliquer la discrimination systématique, les arrestations et la répression brutale envers les femmes qui exercent leur droit de rassemblement.