Belga
La dirigeante de l’opposition iranienne en exil, Maryam Radjavi, a appelé ce lundi la communauté internationale à « condamner la nouvelle vague d’exécutions publiques », qui a selon elle « gagné une ampleur sans précédent ces dernières semaines en Iran ».
« Face à des bouleversements populaires croissants, en particulier les émeutes de l’essence alarmantes des 25 et 26 juin 2007, le régime iranien a recours aux exécutions massives en dernier ressort », selon un communiqué diffusé par le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), que préside Mme Radjavi. « Depuis l’arrivée (du président Mahmoud) Ahmadinejad au pouvoir, plus de 60 prisonniers politiques ont été exécutés et 600 autres prisonniers sont dans le couloir de la mort dans la sinistre prison de Gohardacht dans l’ouest de Téhéran », est-il précisé.
Pour le CNRI, les agissements du pouvoir iranien « doivent être renvoyés devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour l’adoption de mesures contraignantes », au lieu d’être « encouragés » par une « politique de complaisance ». Le CNRI regroupe plusieurs organisations d’opposition iranienne, notamment les Moujahidines du peuple, considérés comme un groupe terroriste par l’UE et les Etats-Unis. (belga)