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Le père d’un prisonnier politique en Iran affirme que son fils est en cellule d’isolement

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Iran Focus, Téhéran, 21 janvier – Le père d’un prisonnier politique iranien retenu sans charge dans la funeste prison d’Evine de Téhéran a déclaré que son fils était détenu en isolement depuis les trois derniers mois malgré les assurances du pouvoir que de telles pratiques n’étaient plus en usage.

Dans une interview avec Radio Farda basée à Prague, le père de Saïd Massouri, un membre du principal groupe d’opposition iranien, l’organisation des Modjahedines du peuple d’Iran, a dit hier que son fils avait été transféré dans le quartier d’isolement de la prison d’Evine il y a trois mois, sans explication.

M. Massouri a rappelé que la justice iranienne avait annoncé il y a peu que les quartiers d’isolement n’existaient pas en Iran. Cependant son fils y est maintenu parce qu’il refuse de céder aux demandes du régime.

« Quel crime ai-je commis pour m’avoir amené ici ? En quatre ans de prison, les 14 premiers mois j’ai été maintenu en isolement et puis j’ai été emmené dans une cellule régulière. Et maintenant je suis à nouveau enfermé depuis trois mois en isolement », déclare le père de Saïd en citant ce que son fils a dit à ses gardiens

M. Massouri a pu récemment rencontré son fils cinq minutes, après de nombreuses protestations. Il a dit que ce dernier avait entamé une grève de la faim pour protester contre le traitement qu’on lui inflige à Evine.

Saïd a dit à son père qu’ils étaient sept à être dans le couloir de la mort, risquant à tout moment d’être exécutés et que trois avaient déjà été exécutés.

En été dernier, de nombreux parents de prisonniers politiques avaient manifesté devant le siège des Nations Unies et de nombreuses ambassades étrangères à Téhéran, appelant les gouvernements occidentaux à cesser les négociations avec le régime religieux.

A l’époque de nombreux prisonniers politiques en Iran, dont Massouri, menaient une grève de la faim pour protester contre la torture des opposants.

Au début du mois, un membre de ces familles qui avaient pris part dans une action de protestations devant le bâtiment de l’ONU en octobre, a été condamné à cinq ans et trois mois de prison et à 60 coups de fouet.

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