Iran Focus, 22 décembre 2008 – Une semaine après les mesures de Mortezavi, le procureur de Téhéran, pour contrer les activités sur les sites internet, la presse officielle le 20 décembre a annoncé la création dune branche du parquet pour «traiter des crimes internet ». Mortezavi a déclaré à ce propos : « la tache principale de cette branche du parquet qui commence son travail cette semaine sera de lutter contre les messages de sabotage électoral », car selon lui « à lapproche des élections, des individus en envoyant des messages brefs cherchent à détruire limage de personnalités et il faut régler cela. »
La mise en place dun tribunal pour ce que le régime appelle les délits dinternet intervient alors quaucun délit na été défini et quune « loi contre les délits internet » na été approuvée que dans la commission des affaires judicaires du Majlis.
Il est bon de rappeler que la censure des sites internet par le judiciaire se fait avec laide dautres organes de répression, comme les Forces de sécurité de lEtat, le ministère de la culture, lorganisation de la communication et la radiotélévision.
Ces dernières semaines, des blogueurs ont été arrêtés à Téhéran, Ispahan et Machad. Le ministère du renseignement prépare le terrain à une répression plus grande.
Auparavant, les sources dinformations du régime avaient rapporté le 15 octobre qu « un groupe de 20 personnes du nord de Téhéran qui envoyait par SMS des slogans de propagande des Monafeghines (lOMPI) a été arrêté par les forces de sécurité !» Lors dun autre incident, lagence de presse du régime le 2 novembre écrivait : «A la suite de la propagande empoisonnée des opposants contre la république islamique dIran, Maryam Radjavi a commencé une nouvelle campagne de propagande.»