Iran Focus: Le régime iranien a pendu cinq prisonniers, y compris Soheila Ghadiri, une jeune femme de 28 ans, à la prison dEvine de Téhéran, a rapporté jeudi le quotidien gouvernemental Iran.
La peine de mort de Soheila Ghadiri avait été annulée avec le pardon de la famille de la victime. Le juge Saïd Mortazavi, ancien procureur général de Téhéran et actuel procureur général adjoint, responsable de la torture et de l’exécution de milliers de prisonniers, a cependant rouvert son dossier pour finalement la faire exécuter, malgré les multiples efforts pour lui sauver la vie.
Selon un communiqué du CNRI, coalition de l’opposition organisée, il sagit de la quatrième femme pendue par le régime ces 25 derniers jours.
"L’insistance des mollahs sur des peines aussi barbares n’a rien à voir avec les délits imputés aux prisonniers, mais vise à renforcer le climat de peur dans le pays, en particulier parmi les femmes et les jeunes qui ont affiché leur volonté de renverser le régime et dinstaurer la démocratie et la souveraineté populaire dans le soulèvement national de ces derniers mois", a déclaré le CNRI dans un communiqué publié à Paris.
Selon la Résistance iranienne, "l’escalade des exécutions en Iran, en particulier des femmes et des jeunes, reflète la barbarie du régime des mollahs et sa brutalité débridée."
Ces pendaisons portent à 242 le nombre de personnes exécutées dans la République islamique depuis le début de l’année, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir d’informations diffusées par la presse locale. En 2008, 246 personnes ont été exécutées en Iran, selon la même source.