Iran Focus: Me Momhamad Mostafaï, avocat de plusieurs mineurs condamnés à mort, a lancé un appel pour sauver deux jeunes condamnés en attente d’être exécutés. Il a notamment sollicité un soutien financier afin de pourvoir au prix du sang des victimes. Il s’agit dans les lois du régime iranien, d’une somme versée à la famille de la victime pour obtenir son pardon.
Trois jeunes qui ont commis des crimes alors qu’ils étaient mineurs, se trouvent actuellement dans le couloir de la mort et les efforts pour obtenir la grâce des familles des victimes ont été vains.
Safar Angouti, né le 20 septembre 1989 a causé la mort du jeune Mehdi Rezaï lors d’un rixe survenue le 25 mars 2007. Il s’était rendu à la police le lendemain du crime. Son exécution était prévue pour le 21 octobre à 4 heures du matin à la prison d’Evin à Téhéran, mais a été reporté.
Mohammad Reza Haddad, attend la mort dans la prison Adel-Abad de Shiraz (centre). Né le 17 mars 1988, il avait 15 ans au moment de son arrestation. La semaine dernière les autorités judiciaires ont communiqué au père de Mohammad Reza que le juge a rendu son verdict et le châtiment devrait être appliqué dans les jours suivants dans la prison d’Adel-Abad. D’après son avocat, il aurait été fourvoyé dans le crime par un autre prévenu et n’aurait pas participé à l’acte du crime.
Amir Amrollahin, né le 1er novembre 1989, est le troisième mineur condamné pour un crime qu’il aurait commis le 19 novembre 2005, à l’âge de 16 ans. Amir s’est rendu aux autorités après avoir causé la mort du jeune, Mohsen Kazemi, dans des circonstances qui pointent à l’absence de préméditation.