AFP: L’Iran a pendu jeudi deux monarchistes accusés d’avoir cherché à renverser la République islamique, procédant aux premières exécutions d’opposants depuis le début de la grave crise politique déclenchée par la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin.
Ces deux opposants, accusés d’être "mohareb" (ennemis de Dieu) selon le communiqué officiel annonçant leur exécution, avaient été condamnés à mort en octobre, dans le cadre d’une série de procès d’opposants et de manifestants arrêtés lors des émeutes ayant suivi l’élection présidentielle.
La Maison Blanche a "condamné fermement" ces exécutions "injustes".
"Tuer des prisonniers politiques qui exercent leurs droits universels n’apportera pas à la République islamique le respect et la légitimité qu’elle recherche. Cela ne servira qu’à isoler davantage le gouvernement iranien du monde et de son peuple", a déclaré un porte-parole, Bill Burton.