Iran Focus : ONG, responsables politiques, agences intergouvernementales se sont réunit hier à Genève pour le quatrième congrès mondial contre la peine de mort. LIran qui fait partie du peloton de tête des pays qui pratique la peine de mort, a focalisé lattention.
José Luis Rodriguez Zapatero, le chef du gouvernement espagnol, a lancé un appel en faveur dun moratoire universel dici à 2015 sur la peine de mort. José Luis Rodriguez Zapatero, qui assure la présidence tournante de lUnion européenne pour six mois, a déclaré lors de son discours à la tribune de la salle des droits de lhomme et de lalliance des civilisations du Palais des Nations, qu «un Etat qui respecte ses citoyens ne peut pas sautoriser à leur enlever la vie».
De son coté, le Prix Nobel de la paix Shirin Ebadi a déclaré lors dun point presse que le régime iranien avait de plus en plus recours «aux lapidations, crucifixions et autres exécutions cruelles dopposants, de mineurs et même de femmes» pour imposer son autorité.
Plus de cinquante crimes et délits sont actuellement passibles de la peine de mort en Iran. La simple récidive en matière de consommation dalcool peut conduire à léchafaud. Pour le Prix Nobel de la paix, «la société civile iranienne est contre la peine de mort». «Le jour ou lIran sera une démocratie, le problème ne se posera plus, car cest la volonté du peuple iranien que de rompre avec ces pratiques», assure-t-elle.