AFP: La France « demande instamment aux autorités iraniennes de respecter le droit d’expression démocratique des citoyens et la liberté des médias, et de libérer sans délai Emadeddin Baghi », journaliste de renom, a déclaré mardi le ministère français des Affaires étrangères.
Cet appel vaut aussi pour « toutes les personnes injustement détenues », a ajouté lors d’un point-presse le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero.
La France « exprime sa vive préoccupation après la condamnation d’Emadeddin Baghi, journaliste iranien et défenseur des droits de l’Homme, à un an de prison et cinq ans de privation de droits politiques », a-t-il précisé.
Paris « condamne cette décision » à l’encontre d’un « juriste et journaliste unaniment apprécié », à qui la France avait attribué en 2005 le Prix des droits de l’Homme pour sa campagne en faveur de l’abolition de la peine de mort en Iran, a ajouté M. Valero.
Emadeddin Baghi, 47 ans, a été récompensé par plusieurs autres prix. « Il souffre de problèmes de santé, aggravés par ses multiples séjours en prison », a aussi relevé le porte-parole.
Le site iranien Rahesabz, l’un des principaux forums de l’opposition au président Mahmoud Ahmadinejad, avait rapporté lundi qu’Emadeddin Baghi avait été condamné à un an de prison et interdit d’activité politique pendant cinq ans.