Iran Focus, Rome, 21 avril 2005 – Des membres des deux Chambres du Parlement italien et des juristes ont réclamés hier le retrait du nom de l’organisation des Modjahedines du peuple d’Iran (OMPI) de la liste des organisations terroristes de l’Union Européenne. Lors d’un séminaire qui a eu lieu au parlement italien, ils ont exprimé leur soutien à la « Troisième voie » proposée par Maryam Radjavi.
Paolo Guzzanti, sénateur et membre de Forzza Italia, le parti du Premier ministre Silvio Berlusconi, et membre de la commission des affaires étrangères du Sénat a déclaré : « Aujourd’hui, il est évident que la politique de complaisance vis-à-vis du régime terroriste et répressif au pouvoir en Iran a échoué. Il est temps maintenant que l’Europe soutienne la Troisième voie présentée par Mme Maryam Radjavi au Parlement européen : non à la complaisance, non à une intervention militaire étrangère, oui à un changement démocratique par le peuple iranien et sa Résistance ».
« La Résistance iranienne oeuvre pour mettre fin à la dictature religieuse en Iran et y instaurer un gouvernement démocratique et laïc. Cette Résistance est fortement soutenu par les représentants du peuple italien » a-t-il ajouté. La majorité des membres du parlement italien ont signé une déclaration réclamant le retrait de l’étiquette de terroriste de l’OMPI.
L’OMPI est membre du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Son nom a été inscrit sur la liste des organisations terroristes de l’Union Européenne en mai 2002. La présidence de l’EU, assumée à l’époque par l’Espagne, avait alors déclaré que cette inscription de l’OMPI était « un geste de bonne volonté à l’égard de Téhéran ».
Le sénateur Guzzanti a également annoncé la création du « groupe parlementaire pour un Iran libre »
Parmi les personnalités politiques italiennes qui ont défendu l’opposition iranienne et qui ont réclamé le retrait immédiat de l’OMPI de la liste noire de l’UE, on note : Mario Cavallaio, sénateur-maire de Gaglioli ; Luigi Giacco, député, de la Gauche démocratique ; Giovanni Russo-Spena, député, du parti communiste uni ; Paolo Cento, député, des Verts ; Lino Duilio, député, membre du comité central du parti Margarita ; Alfonso Gianni, député, du parti de communiste uni ; Gianni Vernetti et Giovanni Bianchi, députés, de Margarita.
Mohammad Mohadessine, président de la commission des affaires étrangères du CNRI a déclaré : « Pour ceux qui sont soucieux de préserver la paix et la tranquillité dans la région et dans le monde, il est temps d’adopter une politique efficace face au régime iranien ». Il a ajouté : « Les mollahs sont déterminés à se doter de la bombe atomique. Tant qu’ils auront le sentiment que les pays occidentaux sont faibles et désunis, ils n’abandonneront pas leurs ambitions nucléaires ».
Un grand nombre d’experts juridiques présents à ce séminaire ont demandé le retrait du nom de l’OMPI des listes terroristes. On notera parmi eux le Pr. Luigi Citarella, président du Comité interministériel pour les droits de l’homme et membre permanent du Comité des Nations Unies pour les droits de l’enfant ; Mario Lana, président de l’association des avocats italiens pour les droits de l’homme et Emo Ecoli, président du groupe parlementaire Europe-Arabe en Italie.
Ce séminaire à Rome intervient après un colloque similaire au Royaume-Uni où plus de 500 parlementaires et juristes avaient dénoncé l’étiquette de terroriste collée injustement à l’OMPI. Ils ont soutenu l’appel lancé par la dirigeante de l’opposition iranienne Maryam Radjavi pour un changement démocratique en Iran.
Iran : Des parlementaires italiens demandent le retrait d’un groupe de l’opposition iranienne de la
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