Au cours de cette fête, plus de 30 jeunes ont été arrêtés et ont été placés en garde à vue.
Le mollah Seyed Mohsen Mahmoudi, dirigeant de la prière du vendredi, avait déjà mis en garde contre l’organisation de telles fêtes mixtes qui selon lui, « ont pour but d’ôter le prestige religieux de la ville de Varamin ».
Plus tôt en septembre, 19 personnes ont été arrêtés pour avoir assisté à une fête privée dans la ville de Sirjan, au le sud de l’Iran. Les jeunes iraniens ont été arrêtés à la suite d’un raid lancé par des forces de sécurité de l’Etat dans le jardin d’une maison située dans la banlieue de la ville, avaient annoncé les organes officiels le dimanche 4 septembre.
Un responsable du système judiciaire des mollahs a déclaré que parmi les détenus, il y avait 7 hommes et 12 femmes, alors que les forces de sécurité recherchaient les personnes impliquées dans l’organisation de la fête. Mohsen Nikvarz, Procureur de la ville, a déclaré : « Les détenus ont été transférés en prison et la maison a été scellée. »
Le représentant de la justice « a mis en garde contre l’organisation de fêtes, et a réitéré que les contrevenants seront confrontés à de plus lourdes peines », a déclaré l’agence de presse officielle Mehr.
De pareils raids ont été effectués ces dernières semaines en Iran lors d’anniversaires et de fêtes de fin d’études universitaires.
Le 8 août, le Procureur général de la province de Kerman (au Sud de l’Iran) a annoncé la fermeture des « trois centres d’organisation des soirées nocturnes » et l’arrestation de 18 personnes. « Ces personnes ont été détenues dans la banlieue de la ville de Kerman, dans le cadre d’un plan spécial de ‘‘lutte contre le vice’’ », a déclaré Dadkhoda Salari à l’agence de presse Mizan, affiliée au système judiciare. « les principaux promoteurs et les propriétaires de ces lieux ont été poursuivis, et un total de 18 promoteurs de ces fêtes ont également été arrêtés. »
Le représentant de la justice des mollahs a qualifié le lancement des « soirées nocturnes » comme étant un signe du fait que « l’ennemi a brisé nos frontières, est entré au cœur de la société et des maisons », et a soutenu que le ministère public agirait « de façon révolutionnaire pour contrer les manifestations de dépravation ».
En mai, quelques 30 étudiants ont reçu 99 coups chacun pour avoir participé à une fête mixte de fin d’étude.
Les jeunes hommes et femmes furent tous flagellés à Qazvin, au nord-ouest de la capitale Téhéran, dans le cadre d’une nouvelle vague de répression contre la population.