Iran Focus, Téhéran, 18 août Une étude scientifique en Iran menée par deux experts indépendants a établi que 71 % des adolescents en Iran souffrent de dépression, comme vient de le rapporter une agence de presse de la capitale.
Mmes Mahdieh Emami et Mona Mir-Mohammad Jaafari ont noté que les adolescentes en Iran souffrent deux fois plus que les garçons de dépression, écrit lagence de presse SINA. Elles ont averti que la vive augmentation des dépressions modérées en dépressions graves chez les filles allait créer une crise sociale.
Létude a découvert quun taux alarmant de 11,6% dadolescents souffrent de cette maladie.
Les experts attribuent la prédominance de la dépression chez les filles à la discrimination institutionnalisée par la théocratie, aux graves restrictions légales et sociales dont elles souffrent, au code vestimentaire obligatoire, à la violence domestique et au manque despoir en un avenir meilleur.
Le professeur Donna Hughes de Rhode Island, une autorité mondiale en matière dexploitation sexuelle, a déclaré lors dune audition au congrès américain en juin que des adolescentes en Iran ont été exécutées par pendaisons ou condamnées au fouet et à mort par lapidation pour « crimes contraires à la chasteté » et avoir donné naissance à un «enfant « illégitime ».
« Dans chaque cas, les filles étaient victimes de multiples formes dexploitation et dabus sexuels : inceste, viol, prostitution, mariage temporaire, viol en prison ou vendue à un proxénète. Les autorités sont souvent corrompues, même complices dans les crimes, et les arrestations, les accusations et les châtiments sont souvent arbitraires, ainsi que haineusement injustes et cruels », a-t-elle dit.
Dans une étude séparée, lunité de lassistance psychologique du ministère de la santé a établi que plus de 15% des femmes au foyer souffrent de troubles psychologiques, a rapporté lagence ISNA.
Létude dit que plus de 12% des hommes au chômage souffrent aussi de troubles psychologiques.