Le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric a en particulier refusé de dire explicitement aux journalistes si l’Iran serait invité à ces consultations, ou devrait l’être.
Celles-ci commenceront à Genève, « sans accord préalable » imposé aux participants, et pourront se tenir ensuite « ailleurs ». Il s’agit, a ajouté M. Dujarric, « de recueillir des idées et de parvenir à une entente sur la manière de progresser en se fondant sur le communiqué de Genève » qui fixe les principes d’une transition politique en Syrie.
« Il importe que tous ceux qui ont une influence sur le conflit en cours soient inclus dans des discussions mais la liste exacte de ceux qui seront invités à participer à ce nouvel effort n’a pas encore été déterminée », a-t-il expliqué.
Un autre responsable de l’ONU avait auparavant annoncé à Genève que M. de Mistura voulait lancer une série de « consultations séparées » avec les différentes parties prenantes au conflit syrien.
« M. de Mistura va entamer le mois prochain en mai une série de consultations séparées (…) avec les parties prenantes syriennes ainsi que les acteurs régionaux et internationaux afin d’entendre leurs points de vue », avait déclaré Ahmad Fawzi à la presse.
M. de Mistura doit être entendu le 24 avril par le Conseil de sécurité de l’ONU alors que le conflit syrien est toujours dans une impasse et a fait plus de 200.000 morts en quatre ans.
En janvier, M. de Mistura avait estimé que les conditions n’étaient pas réunies pour une nouvelle conférence internationale sur la Syrie, après l’échec de Genève 2 qui s’était achevée en février 2014 sur une impasse.
Avec AFP