L’Iran est confronté à des inondations sans précédent dans 25 de ses 31 provinces, selon l’organisation iranienne de gestion des crises.
Elles ont lieu principalement dans l’ouest et le sud-ouest du pays, quelques jours seulement après les inondations qui ont frappé le 19 mars les provinces du Golestan et de Mazandaran, dans le nord-est du pays. Aucun bilan officiel des dommages causés dans ces provinces n’a été communiqué.
Les pluies continueront de tomber jusqu’à mercredi, a prévenu l’organisation météorologique iranienne.
La gestion calamiteuse des autorités face aux inondations destructrices en Iran provoque l’indignation générale, alors que le régime tente de dissimuler le nombre de victimes et insiste sur les efforts des organes répressifs pour contenir la colère populaire face à la mauvaise gestion des autorités.
Le commandant adjoint des forces de sécurité de l’État, Ayoub Soleimani, a déclaré aujourd’hui : « Assurer la sécurité est notre tâche la plus importante dans les régions sinistrées (…) Le déploiement de patrouille fixes et ambulants, avec la collaboration du Bassidj (milice) et des pasdaran, ainsi que l’installation de postes de contrôle dans de nombreux endroits, sont des mesures qui doivent être prises avec tous les moyens nécessaires pour prévenir des délits et des dommages éventuels. »
Alors que le régime avance le nombre de 17 tués, on estime que le nombre réel des victimes est bien plus grand et augmente d’heure en heure. La puissance des débordements a été telle que des centaines de véhicules ont été emportées par le courant.
La négligence évidente des responsables a fait dire à un membre du parlement des mollahs, Kouroch Karampour, que les responsables de la mauvaise gestion de la crise doivent être traduits en justice.
La dirigeante de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi, a présenté ses condoléances à la population sinistrée et a appelé à protester contre la gestion calamiteuse de la crise par les autorités et à contraindre le régime à mettre à la disposition de la population les moyens et les équipements des pasdaran pour qu’elle puisse elle-même intervenir pour empêcher d’autres catastrophes notamment dans les barrages de Karaj, de Téhéran et la ville de Karaj.
En détruisant l’environnement, les mollahs et les pasdaran corrompus ont aggravé les destructions, et en gaspillant les richesses du pays dans leurs machines de répression, de terrorisme, de bellicisme, ainsi que dans leurs projets nucléaire et balistique, ils ont privé le pays des infrastructures nécessaires pour protéger la population devant des catastrophes naturelles telles que les tremblements de terre et les inondations.